42ème salon international
EPOQU'AUTO
Deux ans!! Deux ans depuis la dernière édition du salon époqu'auto !!! Après l’annulation de l’édition 2020 et autant de temps à attendre la "presque" fin d’une crise sanitaire qui a mis à mal le moral des passionnés, une éternité pour les amoureux d'automobiles d'exceptions que nous sommes. C'est donc avec un plaisir non dissimulé que nous avons, Cédric et moi même, arpenter les allées d'Eurexpo de Lyon. Pour cette 42eme édition, trois gros plateaux étaient en vedette, les populaires SIMCA, les luxueuses BENTLEY ainsi que les Tricyclecars.
Pour les collectionneurs et les passionnés, SIMCA c'est avant tout une affaire d'affection, un souvenir qui remonte à l'enfance. Dans toutes les familles il y avait toujours un proche qui était propriétaire d'une SIMCA. Je ne compte plus le nombre fois où j'ai entendu ce samedi dans les allées "mon grand père avait la même ". SIMCA c'est la voiture populaire par excellence.
L'histoire de SIMCA débute avec Ernest LOSTE, qui décide d'ouvrir un garage automobile à Paris. En 1907, il devient distributeur exclusif des automobiles FIAT pour la FRANCE. En 1926 est créée la SAFAF (Société anonyme française des automobiles Fiat), filiale française de FIAT-ITALIE chargée d'assurer la distribution des voitures dans tout l'hexagone.
Le 2 novembre 1934, Henri-Théodore PIGOZZI fonde SIMCA, acronyme de "Société industrielle de mécanique et carrosserie automobile", une entreprise au capital de huit millions de francs, 100 % française, dans le but d'acheter la très moderne usine DONNET à NANTERRE.
Le 1er juillet 1935, l'usine entre en production et les toutes premières Simca-Fiat sortent de la chaîne, tandis que la SAFAF est englobée dans SIMCA. Ce procédé a permis à FIAT de vendre ses modèles sur le territoire français sans payer de taxes d'importations et de droits de douane exorbitants en vigueur de l'époque avant l'instauration du marché commun en 1957.
Le 2 novembre 1934, Henri-Théodore PIGOZZI fonde SIMCA, acronyme de "Société industrielle de mécanique et carrosserie automobile", une entreprise au capital de huit millions de francs, 100 % française, dans le but d'acheter la très moderne usine DONNET à NANTERRE.
Le 1er juillet 1935, l'usine entre en production et les toutes premières Simca-Fiat sortent de la chaîne, tandis que la SAFAF est englobée dans SIMCA. Ce procédé a permis à FIAT de vendre ses modèles sur le territoire français sans payer de taxes d'importations et de droits de douane exorbitants en vigueur de l'époque avant l'instauration du marché commun en 1957.
En 1936, PIGOZZI lance la SIMCA 5, équivalent français de la FIAT 500 Topolino. Puis l'année suivante c'est au tour de la SIMCA 8 de faire son apparition, réplique de la FIAT Ballila1100. Ce n'est qu'en 1938 que le suffixe FIAT disparait et les voitures de PIGOZZI adoptent leur propre style. Le coupé 8 est la première voiture à arborer l'hirondelle comme emblème. Stoppée temporairement pendant la seconde guerre mondiale, la montée en puissance reprend à la libération avec la production des SIMCA 5 et 8 sur les chaines de NANTERRE puis la SIMCA Six en 1947.
Ci dessous la SIMCA DEHO Type 11 (1948), cet exemplaire couru à MONTLHERY piloté par Roger CESURE. Suivant l'exemple de GORDINI, Roger DEHO fabriqua ses propres éléments sur la base du moteur de la SIMCA 8. Trois exemplaire furent produits et celui ci fait parti des deux survivantes connues.
En 1951 c'est le lancement de l'Aronde, le premier modèle original de SIMCA (mais étudié en collaboration avec Fiat qui a sorti un an plus tôt sa cousine en Italie : la FIAT 1400). Son succès est immédiat et installe confortablement la marque SIMCA, parmi les constructeurs importants de l'Hexagone. Conçue pour concurrencer la PEUGEOT 203, elle remplit sa mission avec succès, battant des records de ventes avec plus de 100 000 exemplaires chaque année avant qu'elle ne s’efface au profit de la P60.
En décembre 1954, SIMCA absorbe FORD FRANCE, de ce fait la firme y gagne une grande usine à Poissy, qu'elle agrandira considérablement et aussi une nouvelle gamme de modèles à moteurs V8 à l'esthétique américaine. Ce sont les nouvelles « Vedette 55 » déclinées en diverses finitions et variantes de carrosseries (Versailles, Trianon, Régence, Marly, puis Beaulieu, Chambord, Ariane, Présidence).
En 1957, SIMCA sort l'Ariane, une voiture à la fois économique et habitable. Une voiture familiale qui rencontrera un grand succès et sera privilégiée par les compagnies de taxis dont la célèbre G7.
En 1961 SIMCA lance la SIMCA 1000. Une formidable petite voiture populaire qui s'assure rapidement une place de choix sur le marché de l'automobile. Près de deux millions d'exemplaires seront produits. Des coupés BERTONE et des berlines sportives comme la Rally 2 ou la 1000 Spécial, écrivent quelques-unes des plus belles pages de la marque.
En 1967 SIMCA sort un dernier modèle qui sera un coup de maître. La 1100, première voiture à traction avant du constructeur français. Elle dispose d'un moteur placé en position transversale et d'un hayon arrière. Cette berline rencontre un grand succès commercial. Malgré ça la fin est pourtant proche !!!
En 1970, CHRYSLER qui possède la quasi-totalité du capital de l'entreprise, rebaptise SIMCA en CHRYSLER FRANCE.
En août 1978, Chrysler en difficultés financières est contraint de se replier aux États-Unis et doit revendre l'ensemble de ses filiales européennes. Elles sont reprises, sous la pression (et avec l'aide) du gouvernement français, par Peugeot SA. Pour la première fois de son histoire, SIMCA devient enfin 100 % française. Moins d'un an plus tard, en juillet 1979, PSA décide de faire disparaître le nom de SIMCA, et de le remplacer par celui de TALBOT Ce changement de nom est un cuisant échec, et la marque TALBOT disparaît en France, à peine six ans plus tard.
La marque SIMCA disparait en 1987 et fait aujourd'hui partie aujourd'hui du patrimoine commun du groupe STELLANTIS, unissant FIAT, CHRYSLER et PSA Peugeot Citroën, propriétaires respectifs de SIMCA.
La galerie des artistes: Ils étaient encore très nombreux pour cette 42eme édition à présenter leurs œuvres . Il y en avait pour tous les goûts, des plus abstraites aux plus réalistes. Mais tous animés par une même passion, l'automobile !!
Les Tricyclecars:
Le plateau consacré aux Tricyclecars fait figure d’événements méconnus si ce n'est des spécialistes. Ces véhicules portés par deux roues à l'avant et une seule à l'arrière constituent incontestablement l'une des attractions de cette édition d'Epoqu'auto 2021 grâce à l'ATF (Amicale Tricyclecariste de France). Jamais, les Tricyclecars n'avaient été mis en valeur avec une telle ampleur lors d'un salon majeur. Les Tricyclescars ont essentiellement vu le jour en Europe et aux USA entre 1910 et la fin des année 30. En plus de leurs trois roues , ces véhicules se distinguent par leur puissance limitée à 1100cm3 et leur poids qui ne doit pas excéder 350kg. Au lendemain de la seconde guerre mondiale, le développement de petite voiture populaire par de grands constructeurs met un terme quasi définitif à la production de Tricyclecars. Mais c'est outre Manche que l'on trouve encore aujourd'hui pas loin d'un millier de Tricyclecars qui roulent encore avec une marque porte drapeau du nom de MORGAN. Ce constructeur spécialisé dans la production de voitures sportives se lance dans la fabrication de Tricyclecars dès 1909. Jusqu'en 1935 sa production repose essentiellement sur ces véhicules destinés à la compétition automobile. La marque bascule progressivement dans la production de véhicules à quatre roues et ne cesse totalement la fabrication de sa MORGAN 3 Wheeler qu'en 1952. En 2011, MORGAN Motor sort une seconde génération de" 3 wheeler".
Les acquéreurs de Tricyclecars recherchaient principalement leur côté fun et sportif. Grâce à leur faible poids, ces engins étaient en effet particulièrement adaptés à la compétition sportive. Non seulement parce que le pilote ressentait parfaitement les sensations de la route, mais aussi parce qu'ils étaient capables d'atteindre des vitesses impressionnantes pour l'époque dû à leur rapport poids/puissance très intéressant. Ainsi DARMONT établit en 1926 un record de vitesse de 166km/h sur un kilomètre lancé, avec un moteur préparé par l'ajout d'un compresseur.
Côté français, de nombreux petits constructeurs se lancent aussi dans l'aventure. De DARMONT à STANDFORD, en passant par D'YRSAN ou encore VILLARD, ils débordent débordent d'audace aussi bien l'un que l'autre. Néanmoins la production française reste très limitée. D'ailleurs, les premiers DARMONT qui sortent en 1919 sont en fait des MORGAN vendus sous licence (DARMONT-MORGAN). Les premiers Tricyclecars réellement conçus par le constructeur français datent de 1926/1927. aujourd'hui on recense encore environ 250 véhicules DARMONT. Pour STANDFORD il en reste autour de 50, également 23 recensés pour VILLARD dont le transporteur Félix POTIN ainsi que pour D'YRSAN.
60ème anniversaire de la RENAULT 4:
Epoqu'auto tenait à rendre hommage à notre 4L nationale pour ses 60 ans c'était l'occasion d'admirer quelques modèles qui pour certains d'entre nous, ont bercé notre jeunesse. La RENAULT 4 (couramment appelée 4L) est une petite voiture populaire , de conception simple et pratique. C'est aussi la première application de la traction sur une voiture de tourisme de la marque aux losanges, après que cette technique ait été adoptée sur la camionnette "Estafette" en 1959. La RENAULT 4 fut désignée ainsi parce qu'elle était équipée d'un moteur de 4 chevaux fiscaux. Elle est construite pour la première fois en août 1961 et ce jusqu'en décembre 1992, dans 28 pays à travers le monde. La 4L connut un grand succès auprès des PME, des artisans, des sapeurs pompiers, de la gendarmerie (c'est l'une des seules voitures françaises de l'époque qui permettaient de conduire avec le képi sur la tête), mais également auprès des PTT, dans sa version fourgonnette. Ces contrats lui donnèrent une très grande visibilité . En France, la 4L fut en tête des ventes de 1962 à 1965 (succédant à la RENAULT Dauphine), puis en 1967 et 1968. Elle est la deuxième voiture française la plus vendue avec 8 135 424 exemplaires .
RENAULT 4 "Sixties": En 1985, la Renault 4 figure au catalogue de la Régie RENAULT depuis 24 ans, une longévité rare dans le monde de l’automobile, toutefois le modèle pouvait paraître dépassé aux yeux de certains clients (Renault venait, par exemple, de sortir la Super5). Mais pour celui qui cherchait à se mouvoir avec du neuf sans se ruiner, les voitures populaires comme la « Quatrelle » étaient une très bonne option. Voulant ainsi cibler les jeunes conducteurs, la RENAULT 4 Sixties leur est faite sur mesure avec les goûts de l’époque : couleurs vives, équipement complet, et exclusivité. La Sixties se démarque tout d’abord par sa palette de couleurs primaires, le client pouvait choisir le Rouge , le Bleu Azur ou le Jaune Tournesol. Ensuite, un liseré reprenant les deux autres couleurs non choisies parcourent les flancs de la voiture, agrémenté de quelques autocollants « sixties » sur les ailes avant et sur le hayon. En ce qui concerne l’équipement, la Sixties est réalisée sur la base de la Renault 4 GTL, la version la plus équipée de la gamme, améliorée avec deux toits ouvrants entrebâillant en verre athermique (une spécificité du modèle), et d’une sellerie spécifique aux couleurs vives. Enfin, étant une GTL, elle possède donc le plus gros moteur, soit le 1.108cm3 de 34Cv avec une boite à quatre rapports, et freins à disque à l’avant. Côté performances, c’est un petit 123km/h de vitesse de pointe.
RENAULT 4 "Parisienne": l’aventure de la Parisienne va se dérouler en deux temps : un premier temps “de promotion” destiné à féminiser la RENAULT 4, et un deuxième temps plus commercial avec la création d’un véritable modèle vendu au sein du catalogue. L’affaire va être rondement menée. Quoi de mieux que de faire appel au magazine Elle, le journal phare des femmes modernes de l’époque ? Une opération spéciale appelée “Elle au volant” est alors organisée de mars à juillet 1963, avec un tiré à part spécifique. L’objectif ? Faire découvrir à la clientèle féminine une version chic et glamour de la RENAULT4 jusqu’à présent jugée disgracieuse bien que pratique. Pour se féminiser, la petite 4L se pare d’une peinture noire et, au choix, d’un cannage doré (peint à la main) ou d’un motif écossais (soit vert, soit rouge). La jeune vedette montante de la chanson française, Sheila, fait partie de l’opération et devient l’image de la Parisienne. Ironie de l’histoire, elle n’a pas encore son permis. Elle ne le passera que l’année suivante (sur une R4 auto-école) et son producteur lui offrira alors une authentique RENAULT 4 Parisienne de série.
A l'époque la RENAULT 4 trouve forcément sa place dans les gendarmeries. Elle répondait parfaitement à un point essentiel du cahier des charges : permettre aux gendarmes de garder leur képi en conduisant… " Un symbole d’autorité vis-à-vis de la population civile ". Selon les sources, la Renault 4 dispute à l’Estafette la place de modèle le plus utilisé par la Gendarmerie Nationale avec environ 14 000 unités livrées. La 4L Gendarmerie a été utilisée comme véhicule de patrouille et de liaison mais aussi comme second véhicule de brigade. Quant à la version "sapeur pompier " présentée ci dessous n'est autre qu'une réplique sur base de "Savane" ayant appartenue à la brigade des sapeurs pompiers de MULHOUSE. Elle était souvent utilisée comme véhicule de commandement.
RENAULT 4 F4 Service: apparue en octobre 1961, la RENAULT 4 Fourgonnette plus communément appelé F4 ne manque pas d’atouts : capacité de charge de 300 kg, volume de près de 2m3, barres de torsions renforcées pour la suspension arrière, porte arrière battantes et vitrées. Mais l'originalité de la F4 sera son panneau bombé relevable et amovible qui empiète sur le toit et grâce auquel on peut placer dans la fourgonnette des objets encombrants en hauteur. Cette trappe de pavillon, exclusivité de RENAULT, connue sous le nom de "girafon". Elle portera avec fierté, sur les 5 continents, les couleurs d'une infinité d'artisans ou de grandes enseignes.
RENAULT 4 "Plein Air" & 4L e-PLEIN AIR : Dès l'apparition de la Renault 4 en 1961, SINPAR, société spécialisée dans la modification de véhicules utilitaires en version 4 roues motrices, s’attaque à la R4 pour en proposer une version 4x4, berline ou fourgonnette, destinée aux administrations ou aux sociétés spécialisées C'est aussi l'époque des "Buggy", dont les ventes explosaient. Renault se rendit vite compte qu’un marché du véhicule de loisirs existait bien aussi en FRANCE. RENAULT confia donc à SINPAR la conception puis la production d'un modèle « loisir » dérivé de la R4, baptisé "Plein Air". La voiture sera présentée officiellement le 15 mai 1968, un jour avant la CITROEN Méhari. La mécanique est celle de la R4 de base avec son moteur 4 cylindres de 845 cm3 développant 27 ch. La voiture est plutôt plaisante mais n’obtiendra jamais le succès escompté. Face aux ventes ridicules, RENAULT décide d’arrêter sa production en mars 1970 après seulement 3 millésimes et 563 exemplaires produits ! Une centaine ont été offertes à titre publicitaire, dont 20 pour l'Exposition Universelle de Montréal en 1968 ! Pour rendre hommage à la 4L Plein Air de 1968, les équipes de RENAULT Classic et RENAULT Design se sont associées à Melun Rétro Passion pour réaliser ce concept, une version décapotable et électrique, révélé en juillet 2019, à l’occasion du 10e anniversaire du festival 4L International.
Pour sa promotion, la R4 se lance en avril 1962, sur les pistes africaines lors de la dixième édition de " l'East African Safari". Elle terminera 5eme de sa catégorie, démontrant ainsi sa robustesse. Le véhicule présenté est une réplique réalisée par le département RENAULT Classic. Autre démonstration de robustesse avec la R4 "Expedition Terre de Feu-Alaska", quatre parisiennes au volant de deux R4, réalisent un périple de 40 000 km entre USHUAÏA en Terre de Feu et Anchorage en ALASKA.
Bien plus tard, le 4L Trophy, créé en 1997, est un raid humanitaire ouvert aux jeunes de 18 à 28 ans (plus besoin d'être étudiant depuis 2019), et avant tout une course d'orientation à travers le Maroc, avec un but humanitaire. Depuis 2006, chaque équipage doit emporter soit deux sacs à dos avec des fournitures scolaires et deux sacs de sport avec des affaires sportives, soit un sac à dos et un de sport avec un chèque de minimum 20 € au nom de l'association « Les Enfants du désert » (avant 2006, chaque équipage devait emporter 50 kg de matériel scolaire ou un chèque au nom de l'association). L'ensemble de la collecte est distribué sur place aux enfants marocains. De plus, depuis 2011, chaque équipage doit emporter 10 kg de denrées alimentaires jusqu'au village départ afin de les donner à la Croix-Rouge française.
Bien plus tard, le 4L Trophy, créé en 1997, est un raid humanitaire ouvert aux jeunes de 18 à 28 ans (plus besoin d'être étudiant depuis 2019), et avant tout une course d'orientation à travers le Maroc, avec un but humanitaire. Depuis 2006, chaque équipage doit emporter soit deux sacs à dos avec des fournitures scolaires et deux sacs de sport avec des affaires sportives, soit un sac à dos et un de sport avec un chèque de minimum 20 € au nom de l'association « Les Enfants du désert » (avant 2006, chaque équipage devait emporter 50 kg de matériel scolaire ou un chèque au nom de l'association). L'ensemble de la collecte est distribué sur place aux enfants marocains. De plus, depuis 2011, chaque équipage doit emporter 10 kg de denrées alimentaires jusqu'au village départ afin de les donner à la Croix-Rouge française.
En 1979 la R4 des frères MARREAU, Claude et Bernard de leurs prénoms, participa au Paris-Dakar en se classant respectivement 3e (no 120).
Cette puissante R4 disposait d'un « moteur Cléon-Fonte » de R5 Alpine Groupe 2, d'une transmission 4×4 Sinpar, mais aussi de triangles inférieurs de R5 Alpine Coupe (arrimés sur un troisième point), de combinés-filetés ressorts-amortisseurs à l'avant, ainsi que d'une paire d'amortisseurs supplémentaires sur le train arrière. Contrairement aux R4 d'origine disposant d'une paire d'amortisseurs quasi-horizontaux, celle-ci dispose en plus d'une paire d'amortisseurs verticaux, fixés en lieu et place des butées de suspensions sur les bras arrière, et remontant dans les joues d'ailes dans des chapelles d'amortisseurs spécifiques, et soudées sur l'arceau de sécurité. D'autres astuces viennent rigidifier la structure de la R4 de base, tel le capot à ouverture spécifique, dont l'avant est boulonné. Les préparations de soudures du châssis donneront d'ailleurs la base pour la rédaction de notice de préparation des 4L Cross. On remarquera par ailleurs la ligne d'échappement et son silencieux, fixés sur le toit.
Cette puissante R4 disposait d'un « moteur Cléon-Fonte » de R5 Alpine Groupe 2, d'une transmission 4×4 Sinpar, mais aussi de triangles inférieurs de R5 Alpine Coupe (arrimés sur un troisième point), de combinés-filetés ressorts-amortisseurs à l'avant, ainsi que d'une paire d'amortisseurs supplémentaires sur le train arrière. Contrairement aux R4 d'origine disposant d'une paire d'amortisseurs quasi-horizontaux, celle-ci dispose en plus d'une paire d'amortisseurs verticaux, fixés en lieu et place des butées de suspensions sur les bras arrière, et remontant dans les joues d'ailes dans des chapelles d'amortisseurs spécifiques, et soudées sur l'arceau de sécurité. D'autres astuces viennent rigidifier la structure de la R4 de base, tel le capot à ouverture spécifique, dont l'avant est boulonné. Les préparations de soudures du châssis donneront d'ailleurs la base pour la rédaction de notice de préparation des 4L Cross. On remarquera par ailleurs la ligne d'échappement et son silencieux, fixés sur le toit.
RENAULT F4 "Saline4Fun": en 2011, pour les 50 ans de la 4L, RENAULT Classic engage une F4 Fourgonnette de 1983 lors de la fameuse "Speed Week", sur le lac salé de BONNEVILLE aux USA. La 4L Saline 4 fun adopte un châssis retravaillé avec des trains roulants spécifiques (porte-moyeux, fusées, freins et suspension), des pneus Goodyear Long Speed Racing et une boîte de vitesses basée sur celles des R21 Turbo et R25 GTX. La garde au sol est réduite au minimum, et l’auto reçoit quelques appendices comme une prise d’air sur le capot, un échappement sortant par l’aile avant gauche ou encore un parachute de freinage sur le girafon à l’arrière. Le poids est approximativement de 720 kg en raison des équipements de sécurité demandés par l’organisateur américain de l’événement, comme les baquets et arceaux de sécurité à bord. Le moteur est celui d’une Renault 5 Turbo, préparé pour atteindre 285 ch. Elle est la 4L la plus rapide du monde avec ses 237 Km/h.
Les véhicules des services municipaux: cette année, la Fondation BERLIET a fait le choix de revenir sur la production de véhicules de services municipaux. La lutte contre l'incendie, l'enlèvement des ordures ménagères et des déchets, les transports urbains, sont autant de missions indispensables à la vie de toute agglomération et sont effectués avec les moyens de l'époque. La Fondation BERLIET a choisi de nous présenter quelques pièces emblématiques de 1921 à 1950.
Les motos d'avant 1940: présenté pour la première fois aux visiteurs en 2011, le plateau motos a déjà donné plusieurs coups de projecteurs sur le travail réalisé par les constructeurs régionaux. Cette année, sont mis en valeur la diversité des productions de l'entre deux-guerres. Je vous avoue ne pas avoir pris le temps de me pencher plus assidument sur l’exposition, et par conséquent très peu de modèle à vous proposer si ce n'est ceux que j'ai croisés par ci par là.
BENTLEY, une saga légendaire :
BENTLEY, véritable légende de l'industrie automobile britannique, a su proposer pendant un siècle des sportives aux lignes envoutantes. Des voitures imposantes, tractées par des moteurs extraordinaires, parfois mises en concurrence avec ROLLS-ROYCE.. La saga BENTLEY est en premier lieu celle d'un homme, Walter Owen BENTLEY. Né en 1888, il se passionne très vite pour tout ce qui concerne la mécanique. Les trains pour commencer , lorsqu'il fait ses débuts dans l'industrie ferroviaire mais aussi les motos et bien sûr , les automobiles. Il quitte l'industrie ferroviaire et acquiert avec son frère un garage dont l'activité est d'importer des petites voitures de sport françaises (Doriot, Flandrin & Parant). La première guerre mondiale vient interrompre cette première expérience automobile et ce n'est qu'en 1919 que Walter Owen BENTLEY crée sa propre entreprise et s'installe à LONDRES. BENTLEY Motors est né. Avec l'aide de deux ingénieurs, F.T BURGESS et Harry VARLEY, le premier modèle est présenté au salon de LONDRES en 1919. Il s'agit d'une BENTLEY 3 Litres, motorisée par un quatre cylindre à arbre à cames en tête, quatre soupapes par cylindre et carter sec. Elle sera produite à partir de 1921 en deux versions, Standard et Speed.
Cette 42éme édition du salon Epoqu'auto fête donc les 100 bougies de la marque à travers une exposition de modèles qui ont fait la légende de la marque BENTLEY Motors. A commencer par une mise en scène historique du défi le plus improbable que s'était lancé BENTLEY en 1930 qui était de battre le train bleu.
BENTLEY, véritable légende de l'industrie automobile britannique, a su proposer pendant un siècle des sportives aux lignes envoutantes. Des voitures imposantes, tractées par des moteurs extraordinaires, parfois mises en concurrence avec ROLLS-ROYCE.. La saga BENTLEY est en premier lieu celle d'un homme, Walter Owen BENTLEY. Né en 1888, il se passionne très vite pour tout ce qui concerne la mécanique. Les trains pour commencer , lorsqu'il fait ses débuts dans l'industrie ferroviaire mais aussi les motos et bien sûr , les automobiles. Il quitte l'industrie ferroviaire et acquiert avec son frère un garage dont l'activité est d'importer des petites voitures de sport françaises (Doriot, Flandrin & Parant). La première guerre mondiale vient interrompre cette première expérience automobile et ce n'est qu'en 1919 que Walter Owen BENTLEY crée sa propre entreprise et s'installe à LONDRES. BENTLEY Motors est né. Avec l'aide de deux ingénieurs, F.T BURGESS et Harry VARLEY, le premier modèle est présenté au salon de LONDRES en 1919. Il s'agit d'une BENTLEY 3 Litres, motorisée par un quatre cylindre à arbre à cames en tête, quatre soupapes par cylindre et carter sec. Elle sera produite à partir de 1921 en deux versions, Standard et Speed.
Cette 42éme édition du salon Epoqu'auto fête donc les 100 bougies de la marque à travers une exposition de modèles qui ont fait la légende de la marque BENTLEY Motors. A commencer par une mise en scène historique du défi le plus improbable que s'était lancé BENTLEY en 1930 qui était de battre le train bleu.
En 1930, le capitaine Woolf BARNATO, président de BENTLEY Motors, mais aussi l’un des « Bentley Boys » qui gagna trois fois les 24 Heures du Mans, séjournait au Carlton de CANNES en même temps que son ami golfeur, Dale BOURN. Il accepta le pari d’arriver avant le Train Bleu, non pas à CALAIS comme il l’avait déjà fait, mais à son club de Londres avant même que le train n’atteigne le port français. Malgré une crevaison près de PARIS, il atteignit BOULOGNE avec une heure d’avance. Il rejoignit le lendemain le Conservative Club de St James Street à LONDRES pour boire le verre de la victoire, ayant passé la ligne d’arrivée à la gare de Victoria à 15 h 30, quatre minutes avant l’arrivée du train en gare de CALAIS. Il avait roulé à une moyenne de 69,89 km/h en empruntant un réseau routier standard.
BENTLEY poursuit sa folle marche en avant et présent en 1930 la "8 Litres" à la mécanique incroyable, un véritable paquebot des routes, finalement construit qu'à une centaine d'exemplaires. Plombé par les coût de productions élevés et les onéreux engagements en compétition, BENTLEY doit faire face à de graves problèmes financiers. L'entreprise est mise en liquidation judiciaire et tombe dans l'escarcelle de ROLLS-ROYCE qui sauve la marque. en 1931. La première BENTLEY produite sous l'égide de ROLLS-ROYCE sort des chaines de l'usine Derby en 1933, c'est une 3L qui n'est autre qu'une version sportive de la ROLLS-ROYCE 20/25, perdant ainsi la vraie personnalité de BENTLEY. Au cours des années 50 et 60, l'ensemble des voitures est produit à CREWE, l'usine de DERBY étant désormais entièrement dédié à la fabrication de moteurs d'avions. A cette époque, BENTLEY produit trois types de véhicules: de véritables clones de ROLLS-ROYCE que seul les insignes et la calandre différencient, des versions aux performances supérieures et enfin des créations originales, renouant ainsi avec la tradition de la marque comme la Continental Type R carrossé par MULLINER considérée encore à ce jour comme l'une des stars de l'histoire de la marque. A partir de 1965, les modèles "T" constituent une révolution technique mais les parallèles entre BENTLEY et ROLLS-ROYCE sont plus nombreux que jamais. En 1982 la Mulsanne Turbo, fidèle à l’esprit de la Speed Six, inaugure la spectaculaire renaissance de BENTLEY. Cette voiture de la renaissance sera ensuite remplacée par la "R", incroyable de sportivité, elle apparait sans équivalent dans la production mondiale de l'époque.
Que serait l'épopée BENTLEY sans les "Bentley Boys", ces riches gentlemen qui, au lendemain de la première guerre mondiale, se trouvent dans le sport automobile le meilleur moyen pour vibrer au rythme de sensations fortes ? Fous de vitesse et le plus souvent téméraires, ils écrivent quelques-unes des pages les plus formidables de la compétition automobile, Woolf BARNATO et Henry BIRKIN sont les deux plus célèbres d'entre eux. Le premier a largement contribué à la légende BENTLEY en remportant trois fois les 24h du Mans.
L'histoire de BENTLEY aux 24h du MANS remonte aux origines de cette course en 1923. Le constructeur britannique doit se contenter de la quatrième place cette année là, mais la légende est en marche dès l'édition suivante avec le duo John F.DUFF et Franck CLEMENT qui offre la première victoire à BENTLEY avec une 3L Sport. De 1927 à 1930, BENTLEY domine la compétition mancelle que ce soit avec la 3L, la 4.5L ou la Speed Six, elle monte sur la première marche du podium. La marque BENTLEY est de retour dans la SARTHE en 2001, puis en 2003 elle décroche sa 6ème victoire avec la Speed 8 et réalise un doublé soixante treize ans après les exploits qui ont forgés sa réputation. Personnellement j'ai eu le privilège de voir rouler un exemplaire de la BENTLEY Speed 8, qui évoluait lors de l'édition du Mans Classic 2018 (vignette).
Depuis la fin des années 90, BENTLEY est sorti du giron de ROLLS ROYCE pour entrer dans celui de VOLKSWAGEN. Plus de 500 millions de Livre Sterling sont injectés pour moderniser l'usine, développer l'Arnage et lancer de nouveaux modèles comme la Continental GT qui sera présentée au mondial de l'automobile de PARIS en 2002 et commercialisée un an plus tard. Bentley s'est façonné une belle réputation, sur la route, comme en compétition.
Au détour des allées :
Après deux ans d'absence, la 42e édition du salon Epoqu'auto aura réuni pas moins de 82 200 visiteurs sur les trois jours de l'évènement , soit une fréquentation en hausse de 18%, un record !!! Ce franc succès populaire est dû au fait que Époqu'auto était le seul rassemblement majeur de véhicules de collection organisé en 2021 de tout l'hexagone.
C'est ainsi que s'achève ce reportage, et vous remercions d'avoir pris la peine de le lire jusqu'au bout. Pour ceux d’entre vous qui y sont allés, nous espérons avoir retranscrit au mieux l'atmosphère de ce salon Epoqu'auto et peut être que cela donnera envie à ceux qui n'y sont jamais allés de s'y rendre l'an prochain.
THIERRY & CEDRIC
C'est ainsi que s'achève ce reportage, et vous remercions d'avoir pris la peine de le lire jusqu'au bout. Pour ceux d’entre vous qui y sont allés, nous espérons avoir retranscrit au mieux l'atmosphère de ce salon Epoqu'auto et peut être que cela donnera envie à ceux qui n'y sont jamais allés de s'y rendre l'an prochain.
THIERRY & CEDRIC