LE MANS CLASSIC 2018
Amis lecteurs, ce reportage était initialement écrit et préparé pour LFautopassion.com, un site internet pour lequel je collaborai à l'époque de l'évènement comme rédacteur et photographe. Il n'a malheureusement jamais été publié et il eu été dommage qu'il ne voit pas le jours, ne serait ce que pour la somme d'effort et de de travail que je lui ai consacré. C'est donc en accord avec l'ancien rédacteur en chef, Laurent RECTON, que je vous le propose aujourd'hui chez CTphotos-racing.com. C'est d'ailleurs en sa compagnie que j'ai couvert cette édition du Mans Classic 2018. Certains diront qu'il n'y a aucun intérêt à lire un reportage qui date de plus d'un an mais je vous invite quand même à le lire surtout si vous êtes passionnés par les " anciennes ". Car ne nous le cachons pas , Le Mans Classic est ce qui se fait de mieux en France au niveau des courses historique.
Voici donc le récit de mon aventure au Mans durant trois jours comme si vous y étiez. Je vous invite à le parcourir en version bureau plutôt que smartphone afin de profiter au mieux de la mise en page. Vous pouvez bien évidemment cliquer sur les photos pour les agrandir.
THIERRY.
Pas moins de trois affiches ont été édité pour l'occasion.
Le Mans Classic est un événement célébrant l'histoire des 24h du Mans, organisé par Peter Auto (Patrick PETER) et l'automobile club de l'ouest (ACO) et n'a lieu que tous les deux ans. Il se déroule au début de l'été sur le mythique circuit des 24h du Mans. Personnellement c'est la troisième édition à laquelle je participe après 2014 et 2016, les deux dernières en tant que media accrédité. Depuis, j'ai pris pour habitude d'arriver le jeudi en fin d'après midi pour profiter du paddock avant que le public nombreux envahisse les lieux et de faire l'impasse sur la journée du dimanche , consacrée au retour à la maison.
Le pass media retiré, direction l'entrée du circuit et la salle de presse pour le retrait du gilet. En chemin je croise une magnifique FERRARI F40LM engagée dans le tout nouveau plateau du "Global Endurance Legend" ainsi que la nouvelle Mc LAREN "Senna" qui ne laisse personne indifférent. Passée l'euphorie des premiers instants , rien ne va se dérouler comme prévu en cette fin de journée. En effet lors du retrait du gilet media en salle de presse, nous avons, Laurent et moi, la désagréable surprise d'apprendre que l'on en disposera seulement de 4 heures ... par jour. Une aberration par rapport au monstrueux programme qui nous attend tout au long du week-end. On tente de m'expliquer qu'il y aura pas moins de 800 médias accrédités et que pour des raisons de sécurités seulement 200 peuvent officier en bord de piste en même temps. Ce genre de mauvaise nouvelle à tendance à m'agacer. Allez!! Direction l'aire d'accueil Beauséjour pour monter la tente de camping, puis je reviendrai vers le paddock pour y faire un premier tour d'horizon.
Cette année un pass parking est mis a notre disposition , ce qui va grandement faciliter mes déplacements et surtout économiser mes pieds qui seront mis à rude épreuve. Il est proche de 18h et je peux maintenant profiter des expos en cours de montage ainsi que du paddock. direction l'expo "Le Mans Heritage Club " où sont exposés des modèles ayant fait les belles heures des 24h du MANS. Et la c'est la stupéfaction, tous les modèles sont déjà sous bâches et emprisonnées de barrières. Quel dommage, moi qui pensais en profiter comme il y a deux ans sans le public. C'est rappé !!! Après le coup des gilets media chronométrés, le sort semble s'acharner. Je m'oriente maintenant vers le paddock qui abrite les différents plateaux en compétition en traversant le village des exposants ( en cours de montage), puis je descendrais vers le "Bugatti" ou seront exposés les clubs automobiles, puis le paddock du plateau du Global Endurance Legend pour terminer. Belle entrée en matière quand même après les 1000 km de trajet de la journée ( Marseille - Beziers - Le Mans ).
BMW profite de l'évènement pour présenter ses deux nouveaux modèles, la i8 roadster et la série 8 coupé.
Je traverse le paddock des plateaux 6 et 1, beaucoup de voitures sont encore sous leur bâche de protection mais une belle surprise avec cette superbe Porsche 935 aux couleurs du Martini Racing qui sera pilotée par Romain DUMAS en personne.
Ci dessous quelques belles du plateau 1.
Une petite exposition célébrant la victoire d'ALPINE au Mans en 1978 ci dessous.
Je suis maintenant devant la tente qui abrite la vente aux enchères ARTCURIAL. Bien évidement l'accès nous est refusé et je dois me contenter des modèles présent à l'extérieur.
Me voilà sur le "Bugatti", lieu qui sera le théâtre de nombreux clubs automobiles ce week-end. Pour l'instant désert mais il arrive parfois que des propriétaires soient déjà présent, comme par exemple ce duo de LAMBORGHINI ou encore cette PEUGEOT 905 tout droit sortie du musée de l'aventure PEUGEOT de SOCHAUX.
Le plateau du "G.E.L" réuni des modèles prototypes et GT1 engagés aux 24h du MANS dans les années 90 et 2000 ainsi qu'au championnat BPR mis sur pieds par Jurgen BARTH, Patrick PETER et Stéphane RATEL.
C'est ainsi que s'achève cette longue journée du jeudi, je suis éreinté (déjà), pas loin de 6km à pieds en guise d'apéritif. Il est grand temps d'aller se sustenter dans un restaurant mondialement connu pour son enseigne en forme d'arches tout proche du camping et ensuite prendre un peu de repos mais c'est pas gagné !!!! Ahhhhh !!! les joies du camping à l'ancienne. Les choses sérieuses commencent demain, vendredi.
VENDREDI, après seulement quelques heures de somnolence ( ce genre de camping est peu propice aux sommeils réparateurs, hélas !!) nous sommes debout assez tôt sans avoir eu recours au réveil matin. Un café et direction le circuit où les hostilités commence à 10h45 avec le fameux Global Endurance Legends. C'est déjà la course contre la montre et pas vraiment le temps de trainer dans les paddocks. Après un rapide passage en salle de presse pour un autre café (un jus de chaussette à vrai dire, Georges CLOONEY n'était pas là ) direction la voie des stands où l'on ne s'agite pas beaucoup. Le garage de l'équipe Europe et ses deux PEUGEOT ( 908 HDI et 905 evo ) sont ouverts, puis nous prenons la voie de service qui nous mènera jusqu'aux ESSES de la forêt. Faut une bonne demi heure pour y aller.
Les parades clubs vont prendre fin, il fait une chaleur torride en cette matinée. Beaucoup de photographes ont choisi ce "spot" pour les grands débuts du Global Endurance Legend qui va réunir pas moins de cinquante modèle d'exception. pour cette première session de 30 mn je me fixe comme objectif de commencer bien après les ESSES de la forêt, quasiment au niveau du Tertre Rouge pour finir à la passerelle Dunlop . Pas une mince affaire, 750 m de distance en très peu de temps.
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J'ai maintenant rejoint Laurent à la hauteur des ESSES de la Fôret, j'y reste 5mn pas plus car je veux absolument finir sur le spot de la passerelle Dunlop. Il me reste peu de temps pour y aller, je n'ai pas vu le temps passer, je fini au sprint, cela explique la qualité des photos.
J'arrive enfin au Dunlop mais trop tard. La plupart des voitures sont rentrées aux stands.
Le plateau suivant pour lequel j'attache beaucoup d'importance est celui du Groupe C, mais juste avant cela va évoluer une session du JAGUAR Classic Challenge réservé aux propriétaires de la marque. Cela m'arrange car je dois retourner à ma position initiale voire même plus loin, au virage du Tertre Rouge. Il fait de plus en plus chaud au bord de la piste et mes réserves d'eau sont déjà épuisées. Je ne devrais mon salut qu'à la gentillesse des commissaires de piste qui me dépanneront tout au long de la journée. Le JAGUAR Classic s'éternise quelque peu dû à un incident de course nécessitant la remise en état de la piste, faisant forcement prendre du retard au programme.
Avec pas mal de retard le plateau du Groupe C prend enfin la piste. Une quarantaine de monstre de l'endurance s'élancent pour notre plus grand bonheur. Les PORSCHE 962 sont en nombre, tout comme les SPICE. Les JAGUAR sont aussi de sorties avec pas moins de cinq exemplaires. A noter qu'un sixième exemplaire était prévu pour l'ex champion du monde de F1, Jenson BUTTON, mais finalement absent.
Les ESSES de la forêt.
Je suis enfin à la passerelle Dunlop, il reste encore un peu de temps dans cette séance et encore pas mal de voiture en piste.
Je pique un dernier sprint pour quelques photos à la chicane Dunlop pour la toute fin de la session !!!!
C'est la PORSCHE Classic qui enchaine, un plateau qui me branche pas plus que ça à vrai dire. J'ai donc un peu de temps devant moi et prend mon courage ....à deux pieds et pousse jusqu'au virage du karting distant d'environ deux kilomètres de la passerelle Dunlop ( oui je suis un grand malade !!) Je prendrai des photos à la volée chemin faisant et je croiserai Romain DUMAS dans la pitlane. Arrivé au virage du raccordement je fais une petite pause et en profite pour immortaliser encore quelques PORSCHE.
Ca y est je suis arrivé à la sortie du virage du karting pour le dédut du roulage du plateau 1qui regroupe les modèles de la période 1923 à 1939. Ce plateau 1 c'est la grande période des constructeurs BENTLEY et ALFA ROMEO qui ont remporté bon nombre de victoires durant ces années.
A la chicane FORD.
Et de nouveau au virage du raccordement.
Il est 15h, c'est la fin du plateau 1. Cela fait 5 h que j'arpente le bord de piste et j'avoue accuser le coup. Je monte en salle de presse pour prendre un peu de repos sinon je ne pourrais pas tenir le coup très longtemps a ce rythme. Du coup j'en profite aussi pour négocier mon gilet jusqu'à la fin de la journée car pour mémoire je vous rappelle qu'il nous est attribué seulement 4 h par jour. Sauf que dans la matinée des amis photographes m'informent qu'ils n'ont pas ce soucis de temps limité. Cela ajoute à mon agacement. Mon charme naturel ( c'était la st Thierry ) opérant auprès de la responsable presse, j'obtiens l'assurance pour aujourd'hui de garder mon gilet jusqu'à la fin de tous les plateaux. Je plus tranquille maintenant. Après un peu plus d'une heure de repos je retourne bosser pour la fin du plateau 3 (1957-1961). Je me met cette fois au raccordement , mais à l'intérieur du virage.
Le plateau 3 se termine et je retrouve mon ami Laurent dans la voie des stands ( nous nous étions un peu perdu de vue au cours de cette journée). Je lui propose de m'accompagner à la passerelle Dunlop pour les plateaux 4 et 5 mais il décline mon invitation (trop loin ).
Le plateau 4 (1962-1965) prend la piste pour sa séance d'essais. Je me positionne quelques mètres après la sorties des stands, je monterai plus tard à la passerelle mais côté intérieur pour changer un peu. Ce plateau 4 c'est LE plateau des américaines par excellence avec bon nombre de FORD GT40, COBRA ou encore MUSTANG.
Le plateau 4 (1962-1965) prend la piste pour sa séance d'essais. Je me positionne quelques mètres après la sorties des stands, je monterai plus tard à la passerelle mais côté intérieur pour changer un peu. Ce plateau 4 c'est LE plateau des américaines par excellence avec bon nombre de FORD GT40, COBRA ou encore MUSTANG.
Fin du plateau 4, je rebrousse chemin pour emprunter le tunnel qui me permettra de basculer de l'autre côté de la piste, là où j'étais ce matin en fait. Pour la session du plateau 5 je me fixe comme objectif de débuter à la passerelle Dunlop et rejoindre le virage du raccordement. Il est 18h30 passé et les concurrent du plateau 5 qui englobe la période 1966-1971 s'élancent et là attention aux oreilles !!!! C"est l'apparition des petits prototypes PORSCHE, ALPINE, MATRA.
Je repasse sous la passerelle
Maintenant je suis à hauteur de la chicane Dunlop
Pour énième fois de la journée je m'en vais au virage du raccordement pour la toute fin du plateau 5.
C'est l'heure du plateau 6 qui regroupe la période 1972 à 1981 où les PORSCHE 935 sont à la fête. Pendant la petite heure que durera cette session je ferai à nouveau le chemin inverse qui me mènera devinez où ?? ... à la passerelle Dunlop!!
Petite prise à la sortie des stands.
Une pause à la chicane nord, mes pieds me font horriblement souffrir. Je me rend compte que j'en ai peut trop fais aujourd'hui sachant que demain sera une aussi rude et longue journée.
Un peu plus de 21h et le plateau du Groupe C s'élance pour la deuxième fois de la journée. Je redescend une dernière fois au raccordement ce qui me permettra de rejoindre la salle de presse plus rapidement une fois la session terminée en passant sous la piste. Petite halte au milieu de la ligne droite des stand pour se rendre compte que ça passe très fort.
22h c'est terminé pour moi , je suis rincé. J'appelle mon ami Laurent pour savoir où il se trouve, et là stupéfaction il me dit qu'il est déjà rentré au camping (c'est lui qui a la voiture ). Il sait que je n'ai plus de jambes et il me demande si je rentre à pieds ( le camping est à 3.5 km). Je suis tellement cuit que je n'ai pas compris qu'il blaguait, en fait il m'attend en salle de presse, où des sandwichs et des boissons m'attendent aussi. Ouff !!! Demain sera encore une énorme journée avec les expos statiques, les clubs automobiles , le "Little Big Man", les parades et bien sûr les courses de plateaux, mais surtout des kilomètres que mes pauvres jambes devront encaisser. Je pense que même un tremblement de terre ne pourra venir troubler mon sommeil avec les 17km que je me suis infligé ce jour.
SAMEDI, après une bonne nuit de repos, ni le bruit des campeurs fêtards et plus ou moins alcoolisés, ni le bruit des voitures de courses venant du virage Porsche non loin, ne m'a dérangé !!!! Mais revenons à nos moutons, avec mon ami Laurent, nous consacrerons la matinée aux expositions statique ainsi qu'aux clubs automobiles. L'occasion d'être un peu ensemble car hier nous nous sommes à peine croisé. Nos chemins se sépareront à nouveau l'après midi pour les courses de plateaux. (Laurent n'est pas autant marcheur que moi).
Au cœur du paddock se trouve une expo dédiée à la marque au trident avec des modèles de la marque mais aussi une superbe fresque retraçant les performances de MASERATI et de ses pilotes aux 24h du Mans entre 1955 et 1965. Le Mans Classic est une véritable machine à remonter le temps, pour preuve encore une fois ces trois modèles proposés par MASERATI. |
La nouvelle McLAREN "Senna" vue le premier soir est ici mise en valeur au pied de la grande tribune.
Paul STEPHENS, restaurateur anglais et spécialiste de la PORSCHE 911dédie cette année un exemplaire aux couleurs du Mans Classic. Seulement 10 exemplaires de cette inédite 911 seront produit à choisir entre deux versions, Touring ou Lightweigh.
Le Mans Héritage Club est un concours d’état. Il s'agit pour le jury très affuté d' élire la voiture la mieux préservée ou la mieux restaurée, la plus évocatrice de son passé, la plus chargée d'histoire aussi. Une seule condition d'entrée dans ce concours, avoir participé aux 24h du Mans de 1923 à nos jours. Ces modèles sont classés par périodes et trois prix sont mis en jeu !!
Une très belle exposition était dédiée à PORSCHE pour fêter les 70 ans de la marque de Stuttgart. Depuis 70 ans, Porsche est synonyme de voiture de sport au plus haut niveau. elle nait en 1948 avec la 356 Roadster.
Direction le "Bugatti" pour une virée au cœur des clubs automobiles où pas moins de 8500 véhicules y sont exposés de part et d'autres de la piste. Je vous en propose quelques unes parmi tant d'autres !!!!
CLUB PORSCHE
Après cette longue matinée consacrée aux clubs et aux expositions puis un bref passage en salle de presse pour récupérer un gilet media, direction le virage d'Arnage avec notre véhicule perso (le parking presse ça aide vraiment ) pour suivre la seconde séance de démonstration du "Global Endurance Légend". Mais avant ça, en guise d'apéritif nous avons droit aux différentes parades JAGUAR, ALPINE et 70 ans de PORSCHE.
La parade ALPINE RENAULT avec à sa tête l' A442B vainqueur ici même en 1978 avec Didier PIRONI Et Jean Pierre JAUSSAUD
La parade JAGUAR.
La parade célébrant les 70 ans de PORSCHE débute avec en tête de cortège la mythique PORSCHE 911 GT1.
Voilà que déboule les sublimes voitures du Global Endurance Legend.
De retour sur la ligne droite des stands où bientôt le départ officiel des courses sera donné. Mais tout d'abord le traditionnel "Little Big Mans" qui est l'occasion pour une centaine de jeunes pilotes en herbe, âgés de 7 à 12 ans, venus des quatre coin du monde, passer du rêve à la réalité. Bondissant à bord de fidèles répliques ayant jadis participé aux 24h du Mans et sous les ovations du public, les jeunes pilotes s'élanceront pour une boucle du circuit Bugatti et dont le départ sera donné par Didier DROGBA (au début de sa carrière il a porté les couleurs du Mans).
16h, départ officiel de l'édition 2018 du Mans Classic. Il sera donné conjointement par Sébastien LOEB Et Félipé MASSA. Le plateau 1 (1923-1939) va s'élancer pour sa course 1. Chaque plateau aura trois courses à disputer au cours des prochaine 24 heures.
Je ne reste qu'un cours instant au bord de la piste pour cette course du plateau1, et je remonte en salle de presse pour faire une pause. C'est d’ailleurs de là que je regarde le départ du plateau 2 (1949-1956). Je ne regagnerai le bord de piste seulement pour la fin et faire quelque photos.
Dans cette première course du plateau 2 c'est un trio de JAGUAR Type D qui s'imposent aux trois premières places. La n°3 de Clive JOY grimpe sur la plus haute marche du podium devant la n°21 de Carlos MONTEVERDE et la n°25 vient compléter ce trio d'anglaise.
Je bascule à nouveau de l'autre côté de la piste pour assister au départ type Le Mans du plateau 3 (1957-1963). Je dois aller jusqu'aux ESSES de la forêt pendant les 45mn que durera la course.
Je bascule à nouveau de l'autre côté de la piste pour assister au départ type Le Mans du plateau 3 (1957-1963). Je dois aller jusqu'aux ESSES de la forêt pendant les 45mn que durera la course.
La FERRARI 250 GT Breadvan (#16) s'impose avec une vitesse moyenne de 155km/h devant la LOTUS XV (#68) et l' ASTON MARTIN DP 212 (#21).
Je reviens à temps vers la ligne droite de la grande tribune pour voir le départ du plateau 4 (1962-1965) toujours placée sous la domination des FORD GT 40.
Je reviens à temps vers la ligne droite de la grande tribune pour voir le départ du plateau 4 (1962-1965) toujours placée sous la domination des FORD GT 40.
Ainsi s'achève cette course du plateau 4 avec un superbe coucher de soleil. Pas de réelle surprise au niveau du résultat, une GT40 (#61) s'impose devant une autre GT 40 (#17). La SHELBY Cobra (#7) complète le trio.
La nuit tombe lentement sur le circuit du Mans pour la fin du plateau 5 (1966-1971). Mes pieds et mes jambes ne me portent quasiment plus et honnêtement je ne peux aller plus loin que la chicane Dunlop, à peine une centaine de mètre après la sortie des stands. Avec Laurent nous y resterons donc pour toute la durée de la course 1 du plateau 6 (1972-1986)
Le plateau 5 se termine avec la victoire de la LIGIER JS3 (#69) de Mr John Of B suivie de deux LOLA T70 (#34) et (#70). Malheureusement je n'ai pas de photos de cette dernière à vous proposer ( qualité des photos pas terrible avec la nuit).
Il est 23h30 lorsque débute la course 1 du plateau 6. On ne change pas pas d'emplacement car ici ça freine très fort et nous avons droit à un festival de disques de freins qui virent au rouge et des retours de flammes dans les échappements.
Il est 23h30 lorsque débute la course 1 du plateau 6. On ne change pas pas d'emplacement car ici ça freine très fort et nous avons droit à un festival de disques de freins qui virent au rouge et des retours de flammes dans les échappements.
Cette course du plateau 6 voit la victoire de la MIRAGE Gr7 (#22), la TOJ SC304 (#30) monte sur la seconde marche du podium et la LOLA T298 (#48) à la troisième place.
D'un point de vue personnel cette édition 2018 du Mans Classic prend fin en même temps que cette course. C'est bien sur avec regrets que nous devons quitter une si belle édition, mais pas loin de 1000 kilomètres nous attendent pour retour à la maison. Environ 10 000 photos ont été faites durant ces trois jours et bien évidement je vous ai proposé les meilleures dans ce méga reportage. Pour information j'ai effectué un peu plus de 30 kilomètres à pieds entre le jeudi après midi et le samedi soir. J'espère que vous avez pris plaisir à lire ce reportage, même s'il est un peu long je vous l'accorde, comme moi j'ai pris plaisir à vous faire vivre cet événement grandiose. Il me tarde déjà la prochaine édition, mes pauvres pieds auront deux ans de plus, mais qu'importe la fatigue pourvu qu'on ai l'ivresse !!!!
THIERRY
D'un point de vue personnel cette édition 2018 du Mans Classic prend fin en même temps que cette course. C'est bien sur avec regrets que nous devons quitter une si belle édition, mais pas loin de 1000 kilomètres nous attendent pour retour à la maison. Environ 10 000 photos ont été faites durant ces trois jours et bien évidement je vous ai proposé les meilleures dans ce méga reportage. Pour information j'ai effectué un peu plus de 30 kilomètres à pieds entre le jeudi après midi et le samedi soir. J'espère que vous avez pris plaisir à lire ce reportage, même s'il est un peu long je vous l'accorde, comme moi j'ai pris plaisir à vous faire vivre cet événement grandiose. Il me tarde déjà la prochaine édition, mes pauvres pieds auront deux ans de plus, mais qu'importe la fatigue pourvu qu'on ai l'ivresse !!!!
THIERRY